Je constate que les questions démographiques sont peu prises en compte en ce qui concerne l'analyse des résultats électoraux de notre région. On sait que la Ville du Havre a perdu des habitants depuis plusieurs décennies (1975). Il ne s'agit pas d'un cas isolé. Sur 24 communes de plus de 10 000 habitants, en (haute)-Normandie, 14 ont perdu plus de 1 % de leur population entre 1999 et 2005, cinq ont été stables et six ont gagné plus de 1 % de population. Le développement de constructions nouvelles dans une commune peut être trompeur car le nombre de résidents dans un logement est en baisse. A titre de comparaison, Rouen a gagné environ 1700 habitants depuis 1999 et la population d'Evreux "se tasse" après une croissance de 15 000 personnes entre 1962 et 1999.
La situation du Havre resemble, à mon avis, à celle de Caen. Les deux villes ont perdu des habitants dans leurs centres. Une partie des habitants a quitté cette zone pour vivre " à la périphérie ", c'est-à dire à la campagne. Ils s'éloignent nettement et ne s'installent pas dans la banlieue proche mais dans de petites communes qui conservent encore un caractère rural. A Caen, on constate aussi que la majeure partie de l'augmentation de la population se produit dans la deuxième couronne, c'est-à-dire à plus de 12 minutes voire 20 minutes et plus du centre. Pour parler clairement, de nombreux ménages qui font des enfants achètent une propriété et s'installent à la campagne. Il serait intéressant de regarder dans le détail quelles évolutions politiques entraîne ce mouvement. La conséquence la plus ennuyeuse consiste dans le risque de la diminution des dotations de l'Etat aux grandes métropoles. Celles-ci dépendent, en efet, du nombre d'habitants. Il y aurait des améliorations à prévoir dans ce domaine. Quant aux changements de comportement politique des habitants induits par ces transformations, ils restent à déterminer.
La situation du Havre resemble, à mon avis, à celle de Caen. Les deux villes ont perdu des habitants dans leurs centres. Une partie des habitants a quitté cette zone pour vivre " à la périphérie ", c'est-à dire à la campagne. Ils s'éloignent nettement et ne s'installent pas dans la banlieue proche mais dans de petites communes qui conservent encore un caractère rural. A Caen, on constate aussi que la majeure partie de l'augmentation de la population se produit dans la deuxième couronne, c'est-à-dire à plus de 12 minutes voire 20 minutes et plus du centre. Pour parler clairement, de nombreux ménages qui font des enfants achètent une propriété et s'installent à la campagne. Il serait intéressant de regarder dans le détail quelles évolutions politiques entraîne ce mouvement. La conséquence la plus ennuyeuse consiste dans le risque de la diminution des dotations de l'Etat aux grandes métropoles. Celles-ci dépendent, en efet, du nombre d'habitants. Il y aurait des améliorations à prévoir dans ce domaine. Quant aux changements de comportement politique des habitants induits par ces transformations, ils restent à déterminer.
Caen : 103 000 personnes en 2005
Evreux 51 700 habitants en 2004
Le Havre : 184 000 habitants en 2004
Rouen : 109 000 habitants en 2004
Evreux 51 700 habitants en 2004
Le Havre : 184 000 habitants en 2004
Rouen : 109 000 habitants en 2004
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire