La Normandie et la fièvre aphteuse


La fièvre aphteuse toucha la Normandie au dix-neuvième siècle. La bibliothèque électronique de Lisieux conserve d'ailleurs un ouvrage assez intéressant à ce propos. On y apprend que la fièvre aphteuse est appelée cocotte en Normandie.
http://www.bmlisieux.com/normandie/aphteuse.htm


La fièvre aphteuse constitua aussi un fléau pour les élevages de Normandie pendant toute la première moitié du vingtième siècle. Le Docteur Lebailly, qui dirigea le laboratoire départemental du Calvados de 1919 jusqu'à son décès, en 1945, obtint, ainsi que son établissement, une certaine réputation dans la connaissance de l'épidémiologie de la fièvre aphteuse.

Des vaccinations à partir des années 1960 eurent lieu. Il est intéressant de noter, à cet égard, que le rôle des vétérinaires s'en trouva renforcé. Ils apparurent comme des notables et jouèrent, de ce fait, un rôle politique non négligeable en Basse-Normandie et surtout dans la Manche. Ces secteurs forment, en effet,, de grandes régions d'élevage.

Des épizooties de fièvre aphteuse eurent lieu en Normandie en 1979. On compta 21 foyers et 3 000 animaux furent abattus. Cela coûta environ 3 millions d'euros à l'Etat. En 1981, une autre épizootie toucha la Normandie. Au premier semestre 2001, cette maladie toucha aussi notre région.

Le problème de lutte contre la fièvre aphteuse concerne particulièrement les zones portuaires et côtières. Elles constituent, en effet, des zones à risque. Elles sont des points d'entrée possibles de ces maladies, le point de transit d'animaux vivants et le secteur d'entrée et de circulation de personnes provenant de pays infectés.

Cette maladie très contagieuse n'est pas transmissible à l'homme par la consommation de viande mais peut l'être par la consommation de lait non pasteurisé.

J'espère que ma brève synthèse sur la "cocotte" et la Normandie vous aura intéressé.

0 commentaires: