Je vois parfois des voitures brûlées dans ma ville. La carcasse reste en plein milieu de la rue et cela donne une mauvaise impression. Cette semaine, j'en ai vu une, sans connaître la cause de ce sinistre, devant le lycée Porte-Océane. Pour ma part, j'ai déjà eu deux fois ma voiture incendiée. La première fois, ce fut dans la rue sous le funiculaire mais le véhicule roulait encore. La seconde fois, cela se passa dans une commune de l'agglomération havraise. Il y a de quoi devenir aussi paranoïaque que Ségolène Royal !
Le problème des voitures brûlées peut concerner un jour tous les automobilistes. Je me réjouis donc de la loi qui va désormais permettre d'indemniser les propriétaires les plus modestes qui ont absolument besoin d'un véhicule pour aller travailler, transporter des enfants à l'école...
"Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions pourra désormais rembourser le montant des dégâts jusqu'à 4.000 euros, que l'incendiaire soit connu ou pas, aux victimes "de bonne foi" et "modestes", c’est-à-dire dont le revenu ne dépasse pas 2.000 euros par mois. Pour éviter les abus, le véhicule incendié devra être couvert par une assurance minimale, avoir fait l'objet d'un contrôle technique et l'incendie devra avoir eu lieu sur le territoire national." Les propriétaires devront se faire connaître auprès du tribunal de grande instance ou de la commission d'indemnisation des victimes. Il reste à voir comment cette loi sera appliquée dans la pratique pour dire si elle est satisfaisante.
Je pense que la collectivité devrait prendre en charge l'enlèvement des épaves de voitures victimes d'incendie criminel sur la voie publique. Pour ma part, en ce qui concerne la commune de l'agglomération havraise, j'avais dû faire venir un camion de la "casse" à mes frais pour l'enlèvement de l'épave. Cela coûte une bonne centaine d'euros. Lorsqu'on est assuré au tiers, on subit déjà l'épreuve d'avoir sa voiture brûlée et on doit, en plus, souffrir de payer l'enlèvement de son véhicule devenu une épave. Le mot solidarité, dans ces cas difficiles, devrait s'appliquer.
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